Maxime,
On s'est croisés dans le TGV 4854 Perpignan / Strasbourg. Je suis montée à Lyon, je crois que tu étais déjà là. Assis face à face voiture 18 -où je n’étais pas à ma place- regards échangés pendant 1h, on s'est finalement adressé la parole un peu tard, autour d'un café au wagon-bar. La suite est trop rapide : discussion (tu parles de mes yeux) interrompue par l’annonce de l’arrivée en gare de Dijon où je descends parce que j’y travaille pour deux jours (je suis décoratrice de théâtre), course jusqu’à ma valise, baisers volés, numéro de téléphone donné à l’oral et toi qui me dis que tu pars le lendemain pour 6 mois en Afghanistan.
Décidément ça commence comme dans un film.
Si tu veux toujours m’appeler dans 6 mois quand tu rentreras, fais-le. Si tu as oublié mon numéro passe par ce site, je te répondrais. Je te dois des instants dont je me souviendrai encore quand j’aurais 70 ans et je sais que, toi aussi, tu t’en souviendras, même si on ne se revoit jamais. Mais peut-être se reverra-t-on…
Gaëlle